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Aux origines des nombres complexes
Scipione del Fero.
C’est à ce mathématicien né en Bologne (Italie), le 06 février 1465 que revient la découverte de la méthode de résolution des équations de troisième degré.
En effet, c’est à Antonio Maria Fior, l’un de ses étudiants que del Fero mourant choisi de transmettre la méthode.
Pour l’obtention d’un poste à l’université, Fior se retrouva en compétition avec Niccolo Fontana Tartaglia. Il imposa donc à son adversaire de résoudre une série d’équation du troisième degré. Ce type de défi étant fréquent à cette époque.
Le géni de Tartaglia, lui permis de découvrir dans la nuit du 12 au 13 février 1535, la résolution générale de cette épreuve. Il aurait donc accomplit avant la date butoir, la prouesse de résoudre en quelques heures les trente équations proposées.
Préférant garder sa méthode secrète dans le but de remporter d’autres compétitions, Il fini pourtant à mettre dans la confidence Girolamo Cardano. Ce dernier lui assurant ne jamais en faire de publication.
Mais apprenant que Scipione del Fero fut en réalité le 1er à la découvrir, il choisit finalement de la publier en 1545 dans son œuvre, Ars magna. Et c’est ainsi qu’apparait pour la toute première fois, la racine carrée d’un nombre négatif auquel il donne la dénomination de «sophistiqué».
Le nom d’imaginaire apparaîtra ensuite grâce à Rafaele Bombelli qui mit en place les règles de calcul de ces quantités alors nommées «impossibles».
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